Pologne

Des vierges ou des monstres ? (du 25 au 26 juin)

C'est comme si Cracovie nous disait "Merci". La veille de notre départ, la ville est en ébullition. À cela, deux explications. Pour les premiers, c'est le jour des vierges qui, dans l'espoir de trouver l'amour, pour une nuit ou pour une vie, jettent dans le fleuve leur couronne de fleurs. Pour les seconds, cette nuit particulière voit sortir de leur tanière toutes sortes de croque-mitaine et de sorcières. Il est alors formellement déconseillé de s'assoupir sous peine d'être visité pendant son sommeil. Bref, tous les raisons étaient bonnes pour se retrouver et danser sur les rives de la Wisla. Même Wyclef Jean (Les Fugees pour les parents) "pushed his hand up". A défaut de monstre, il nous semble avoir croisé quelques vierges, vraiment effrayantes pour certaines.

Après l'industrie de la mort, le business du tourisme (24 juin)

Loin des paradis sur terre qui nous attendent, Auschwitz. Auschwitz Birkenau, pour être plus précis, voit passer, depuis 1940, des millions de personnes venues du monde entier. Imaginé à l'origine pour leur exploitation et leur extermination, il est aujourd'hui difficile de se rendre compte de l'horreur. Certains photographient cheveux, chaussures et dentiers des condamnés, d'autres tiennent une pose langoureuse devant les barbelés... Il fait beau, l'herbe est verte, les oiseaux chantent. Et les nombreux bus dégueulent de "curieux fascinés'' par ce lieu, qui devant les chambres à gaz, sont venus faire la queue...

JP2 is a Rock Star (23 juin)

Après 9h passées dans une cabine de 6m2 nous arrivons à Krakow. Cracovie, en français, c'est en quelque sorte le QG de Jean-Paul II. Sur les murs, les cartes postales, les T-Shirt, Jan-Pawel est une véritable Rock Star. Difficile à croire que cet homme n'est succombé aux vices de la Vodka et des brunes aux yeux bleus à faire frétiller une soutane. Faut dire que la religion ils aiment ça, en témoignent les dizaines d'églises bâties les unes sur les autres à travers les siècles. "T'as vu toutes ces nones, s'écrit Marie, on se croirait dans Sister Act !" conclut-elle. A midi, nous rencontrons Pawel, jeune étudiant polonais en génie pétrolier et, plus singulierement, Champion 2011 de Pogo de la ville. Ah oui, j'oubliais, nous avons fini dans un bar Karaoké avec, j'vous l'donne en mille, ce bon vieux Phil Collins. L'animateur n'a cessé de nous causer en polonais... Alors, en mémoire à JP2, nous avons repris To Nie Ptak, en choeur...